samedi 21 mars 2009

Roumanie = Wallonie, ou quand la justice va "un pont trop loin"...

Stalinisme par mort, donc mêmes réactions aberrantes de la part de la "justice"

http://www.europe1.fr/Radio/chroniques/chroniques/C-est-pas-pour-critiquer-Stephane-Blakowski92/(gid)/206621



Marc-Olivier Fogiel : ça se passe maintenant en Roumanie où tout un village s’était retroussé les manches pour reconstruire un pont emporté par une inondation… Résultat : les villageois sont menacés de prison. Qu’est-ce qu’on leur reproche au juste, Stéphane Blakowski ?

Depuis le mois de juillet dernier, le village de Marginea au Nord-est de la Roumanie est coupé en deux suite à l'effondrement du pont qui reliait les deux rives du village.
Depuis le mois de juillet dernier, les autorités font des beaux discours promettant la reconstruction du pont dans les plus brefs délais.

Sauf qu'après plus de 6 mois d'attente, les villageois en ont eu marre. Ils se sont retroussé les manches et il leur a suffit d'une seule journée de travail pour reconstruire le pont du village. Après plusieurs essais, monsieur le maire annonçait fièrement que le nouveau pont résistait à une charge de 2 tonnes 5, largement de quoi faire passer une voiture.
Au village tout le monde était fier, on se préparait même a organiser une petite fête pour célébrer ça ! Et c'est là que le procureur de la région a envoyé la police.
C'est bien beau de construire un pont, sauf qu'avant de construire quoi que ce soit, il faut un permis ! Si on pas de permis, c'est interdit.
Le procureur, un dénommé Viorel Damu, a même précisé que si on arrêtait les bandits qui avaient construit ce pont illégal, ils risquaient trois ans de prison et plus de 15 000 euros d'amende.
Ah, sur le coup il a dû se sentir très fort le procureur en faisant trembler tout un village... sauf que lorsque la presse s'est emparée de l'histoire, le premier ministre roumain lui-même a félicité les villageois pour ce bel exemple de solidarité qu'ils avaient offert à tout le pays.
Du coup, comme par hasard, le procureur a baissé d'un ton en admettant que s'il était prouvé que les villageois avaient agi en état de nécessité, aucune poursuite ne serait engagée contre eux.
Ça fait du bien de savoir que les puissants arrogants n'ont pas toujours le dernier mot, pour commencer la semaine, rien de tel qu'une petite histoire qui finit bien.



Stéphane Blakowski


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