Humour, images et réflexions insolites



"La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri" - Chamfort


vendredi 21 décembre 2007

jeudi 20 décembre 2007

ET C'EST PARTI !!!!

Et tu ne peux pas me le retourner..... c'est la règle du jeu....

'Tu viens d'être frappé(e) par une boule de neige virtuelle !'
C'est le début de : La bataille de neige 2007-2008 !!

La règle de ce jeu....

Tu ne peux pas frapper quelqu'un qui t'a déjà frappé!

Maintenant.....vas y et attaque tes amis autant que tu peux, dépêche toi avant qu'ils ne t'attaquent!
Moi je t'ai eu en premier alors tu ne peux pas me frapper !



On n'arrête pas de jouer parce qu'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de jouer.
Ne soit pas le/la premièr(e) à vieillir!!!

un envoi de Gainsbarre

Et comme je connais son adresse privée, j'ai riposté à celle-là :

non mais des fois sans blague!

Noël est annulé - à cause de vous!








Annonce de Noël !!!










Noël est annulé cette année !!!



Et tout est de ta faute,

tu as dit au Papa noël





avoir mérité cette année une augmentation de salaire...








...et il est mort de rire !!!




Pauvre Belgique - poème en alexandrins

A tous ceux qui se souviennent de ce qu'est un alexandrin, voici un petit exercice de style
inspiré par l'air du temps...
Comptez les hémistiches avant et après les césures : il s'agit bien d'alexandrins et je
pense que la situation méritait bien cette forme "Racinienne" ou... "Cornélienne" (sic)...
J'ai appelé cela...

PAUVRE BELGIQUE!

Il était une fois, en un lieu de cocagne,

Deux peuples identiques qui cherchaient la castagne…

Les uns parlaient françois, devisaient en wallon.

Les autres, en flamand : rangés sous le lion,

Ils se heurtaient au coq et les deux oriflammes,

Quand ils se rencontraient, crachaient de hautes flammes !

Mais, cachés dans les rangs de ces bandes de cons,

Colombes déguisées en habits de faucons,

Quelques rares bilingues, souvent sexagénaires,

Parvenaient à parler avec leurs « adversaires ».

Ces sages érudits dialoguaient de tout

Sans rien montrer jamais de l’horrible courroux

Que leurs partis haineux, avides de batailles,

Voulaient manifester envers l’autre piétaille !!!

Car ces hommes de bien, souvent des rescapés,

N’avaient en ce pays pas connu que la paix :

Tentés pangermaniques sous bombes et shrapnels,

Mortellement brisés aux discours de Degrelle,

Rescapés de la guerre, ces doux miraculés,

Face à la bête immonde, n’avaient pas reculé…

Et revenus des morts, de l’horreur de la guerre,

Avaient tous réappris le sens du mot « prospère »,

Reconstruit le pays par bribes et morceaux

Et calmé leurs poulets, leurs ardents lionceaux

En leur ré inculquant d’essentielles valeurs.

Tout se reconstruisait sans reproche et sans peur :

Cockerill tournait bien, Sidmar apparaissait

Anversois et Gantois parlaient toujours français…

Et les choix politiques, oranges, bleus ou rouges,

Se succédaient alors sans que rien vraiment bouge…

Concertations, conclaves : de tout, l’on discutait

Et l’on faisait l’Europe, nous, les Belges futés,

On rassemblait la France et l’Allemagne à table !

On devenait vraiment partenaires affables…

Mais un jour, il n’y eut plus de recensements…

Pour la première fois, des bourgmestres flamands…

Puis l’Université la plus vieille d’Europe,

Décida d’employer des moyens interlopes

Pour se débarrasser de tous ses fransquillons…

Perdant à tout jamais sa réputation…

Les Fourons s’échangeaient contre Mouscron Comines

Et les facilités se faisaient champ de mines…

Les sages, peu à peu, mouraient, disparaissaient

Et je n’aimais pas tous ceux qui les remplaçaient…

D’autant qu’à chaque fois qu’un nouveau politique

Apparaissait chez nous –facile est la critique-

Je me souviens d’avoir, devant ce député,

Souvent dû regretter d’être un peu dépité…

Sans même remonter jusqu’aux années cinquante,

Mérite-t-on vraiment ceux qui nous représentent ?

Si nous prenons Martens –et dois-je en dire plus ?-

Si nous le comparons à ce Leterm’minus,

Cheveux neige d’antan, comme je vous regrette…

Car pour vous, l’équilibre était plus qu’une dette…

Et ne me parlez pas de nos partis wallons :

Là aussi, les anciens avaient l’air bien moins con !

A la Madame « non », la Joëlle Milquet,

Je préférais encore ce maft de VDB !

J’entends la voix de Cools qui martèle et résonne !

A la place ? Un filet fluet qui… papillonne…

Et Spaak au FDF, ce n’était pas Maingain !

Et Lagasse ou Outers savaient tendre la main !

Jamais, les extrémistes n’auraient cherché le « bang » :

Les Flamands n’avaient pas créé le Vlaams Belang…

Quand Jean Gol pérorait, on comprenait pourquoi !

Reynders, son successeur, c’est la langue de bois !

J’ai cru, à un moment, au retour de De Haene

Mais ses nombreux mandats lui ont tourné le crâne…

Pour moi, le dernier sage, c’est bien Charles Picqué

Grâce à lui, c’est Bruxelles qu’ils n’ont pas pu piquer…

J’habite en Wallonie mais suis né à Bruxelles :

Mon père était Flamand, maman était d’Ixelles ;

L’athénée Fernand Blum m’a construit tolérant

Et l’Ecole Normale m’a créé enseignant :

Pour tout çà, je serai toujours un pédagogue,

Refusant d’agresser, de prendre le ton rogue

Qu’empruntent aujourd’hui ces faux politiciens

Qui ne pensent qu’à eux, aboient comme des chiens

Et qui, pour s’enrichir, font de la politique !

Je rêve d’un pays qui, en ces temps critiques,

Se mette tout à coup à repenser nation,

Oublie son extrémisme, ses plus noires factions,

Et réunisse enfin les partis démocrates.

Et que l’on tranche et coupe partout « où cela gratte » !

Mais que l’on reconstruise l’image du pays

Sans que Flamands, Wallons ne se sentent trahis !

C’est le temps d’oublier de crier « schild en vriend » :

On a tous un ami… qui s’appelle Devriendt…

Daniel D’hondt

Ballons

De : Christian "Del"
date 19 déc. 2007 18:35
objet Ballons
Les ami(e)s sont comme des ballons.... une fois que tu les laisses partir, tu ne peux les rattraper. Donc, je vais t'attacher avec ma corde du coeur afin de ne pas te perdre car je tiens beaucoup à toi. Tu peux envoyer ces ballons à tous ceux que tu considères tes amis, incluant moi, et vois combien de ballons te reviennent. Et, si quatre ballons te reviennent, tu connaîtras tes vrais ami(e)s, et qui sait, peut être une bonne nouvelle que tu attends depuis longtemps t'arrivera. Alors envoie beaucoup de ballons à tes ami(e)s !!!

http://mumuland.m.u.pic.centerblog.net/i3otd37y.gif

j'ai répondu à ses voeux en lui envoyant ces ballons-ci - j'ai bien fait?


ben quoi, un ballon de rouge, c'est un ballon, non?
;-)

Le père noël est une vraie ordure (4)


From: Anne G
Newsgroups: soc.culture.quebec,soc.culture.belgium
Subject: Le Pere Noel est une ordure
Date: Mon, 17 Dec 2007 21:40:46 -0500

La poste canadienne et la police étaient à la recherche vendredi d'un «lutin» mal embouché, soupçonné d'avoir glissé des obscénités dans les lettres du Père Noël à de jeunes enfants.

[...]

Selon le Ottawa Citizen, au moins une dizaine de lettres contenant des formules pour le moins inconvenantes pour des enfants attendant une réponse du Père Noël ont été envoyées dans la région d'Ottawa. L'une d'elles évoque les habitudes sexuelles présumées des parents du récipiendaire. Une autre proclame abruptement: «ta lettre est trop longue, pauvre merde»."

http://www.cyberpresse.ca/article/20071214/CPINSOLITE/71214150/6006/CPINSOLITE


Papa est tout rouge


Un soir au dîner, la petite dernière demande à son père :

- Papa, pourquoi t'es toujours tout rouge ?
- Ben tu vois ma fille, c'est l'été, et en mobylette, tu prends des coups de soleil et ça te donne la peau toute rouge.

La fillette opine du chef mais ne paraît pas totalement convaincue.
- Mais papa, en hiver aussi t'es tout rouge...
- Oui ma fille mais en hiver il fait froid. Sur la mobylette, le froid et la vitesse ça te fait la peau toute rouge.

Alors la mère, excédée, saisit la bouteille de PASTIS et la tend à sa fille.
-Tiens, passe la mobylette à ton père !


Jean-Marie "Duc"

mercredi 19 décembre 2007

Dépanneuse belge - service impec

bon, qui lui indique le chemin de la décharge la plus proche? :-)



un envoi politiquement très très correct de Gainsbarre

Le vrai motard se reconnaît à .. sa remorque!


un envoi éthilique de Gainsbarre

mardi 18 décembre 2007

Je suis con, mais je me soigne! (En 7 exercices)

Ce dossier est fait pour vous faire progresser afin d'être ou de paraître moins con... Si on vous a envoyé cette page, c'est que soit vous êtes con, mais assez intelligent pour saisir la nuance entre con et intelligent et ainsi savoir que vous êtes con, c'est déjà un bon point, soit vous avez des cons dans votre entourage, dans ce cas effaceé qui ne s'adresse qu'aux cons.

Voici les 7 exercices:

1 Premier exercice : Comment ne plus avoir l'air con
a) Le con parle pour ne rien dire. Ne dites rien. Vous ne direz rien d'intelligent, mais ça vous empêchera de dire des conneries. Vous y gagnerez. Au lieu de dire : 'Quel con !' , votre interlocuteur se dira: 'Joue-t-il au con ?' C'est un premier point.

b) Si vous avez vraiment envie de parler, ne vous retenez pas. Dites vos conneries. Et concluez : 'Bon, j'arrête de déconner' . Votre interlocuteur se dira : 'Il joue au con !'. C'est un deuxième point.

2 Deuxième exercice : Comment avoir l'air intelligent
Vous avez à votre disposition une série de mimiques qui donnent inévitablement l'air intelligent. Soyez assez cons pour les copier sans complexes.

a) L'air entendu : repérez la personne intelligente. Si vous êtes dans un groupe de dix, il y a neuf cons, dont vous. La personne intelligente c'est celle qui vous semble bizarre. Dès qu'elle dit quelque chose de bizarre, faites comme si vous compreniez. Même si vous n'y comprenez rien, les autres auront l'air plus con que vous.

b) L'air pénétrant : pensez très fort aux contraventions, aux impôts, à votre bagnole emboutie. N'en parlez surtout pas, ça ferait con. Mais pensez-y. Si vous êtes vraiment très con, ça ne vous donnera pas l'air intelligent. Mais l'air emmerdé fait toujours bien quand on ne donne pas ses raisons.


c) L'air pénétré : même exercice que le précédent mais avec un compas dans le cul. Avantage : donne une dimension souffreteuse.

3 Troisième exercice : Vous avez aussi à votre disposition une série d'attitudes.
a)
Le penseur de Rodin : asseyez-vous. Mettez votre poing fermé sous votre menton et regardez dans le vide. C'est radical. Même si vous ne pensez à rien (ce qui est normal pour un con), il se trouvera toujours un autre con pour vous dire " A quoi penses-tu ?"

b) Ayez l'air du type qui n'en pense pas moins, pour corser, ayez l'air non seulement de comprendre, mais d'avoir votre idée pas con là-dessus, l'air pénétrant...

c) Le rictus de connivence : hochez un peu la tête de bas en haut. Appliquez l'air pénétré (le compas vous aide à crisper finement les maxillaires).

4 Quatrième exercice : Méfiez-vous des révélateurs involontaires de votre connerie !
a)
Surveillez votre regard. Votre oeil vide et sans vie vous trahit. Par définition, vous êtes trop con pour avoir la pupille pétillante. Ne vous laissez pas abattre. Gardez l'œil fixe.

b) Fermez bien votre bouche. Rien ne fait plus con qu'une bouche entrouverte. Maîtrisez-vous : ne mâchez plus de chewing gum. Si vous êtes trop con pour exécuter en même temps les exercices oeil fixe - bouche close, utilisez le truc de la cigarette : tirez sur votre mégot et fixez la fumée.

5 Cinquième exercice : Comment passer pour quelqu'un d'intelligent.
a)
Ne perdez pas votre temps à lire des livres intelligents, à voir des films pensés... Vous n'y comprendrez rien et ça vous déprimerait. Lisez plutôt des critiques intelligentes. Apprenez-les par cœur et changez quelques mots.

Exemple : 'Ce film a la beauté désertique d'une douleur sans fin' devient 'Ce film a la beauté squelettique d'une couleur sans teint' .

Vous ne plagiez pas vraiment et vous gagnez en hermétisme. L'hermétisme est le secret de ce troisième exercice.

Quand vous dites des conneries, dites des conneries incompréhensibles.

Les cons les prendront pour des finesses qu'ils ne comprennent pas et, double avantage, les gens intelligents se sentiront cons.

b) Ne faites jamais de citations. Appropriez-vous les carrément. Mais attention, ne faites pas le con ! N'utilisez pas des citations trop connues. Si un autre con vous dit : 'C'est de toi ça ?', ne prenez pas l'air confus. Ne doutez pas de vous. Votre connerie native vous y aidera.

6 Sixième exercice : Méfiez vous des gens intelligents
Voilà. Maintenant, vous passez à peu de frais pour quelqu'un d'intelligent. Méfiez-vous ! Des gens intelligents vont venir vous poser des questions intelligentes. Vous allez être con pou y répondre. Comment faire ?
Renvoyez la balle : "
Pourquoi me poses-tu cette question ?"

Quand vous ne pouvez plus la renvoyer, affrontez l'adversaire. Utilisez les quelques célèbres formules que répondront pour vous : Par ordre chronologique :

· Tu vois ce que je veux dire... (la formule qui sauve)

· Il me semble que tu limites le problème... (l'autre a l'air con)

· Tu crois vraiment ce que tu dis (l'autre a l'air hypocrite) ?

· C'est tout ce que tu trouvez à dire, ben merde (l'autre a l'air limité) !

· Tais-toi, tu m'atterres ( l'autre a l'air très con).

S'il se tait, vous avez gagné.

7 Ultime traquenard : la tentation de l'intelligence véritable.
Attention! Ne tombez pas dans ce panneau démoniaque ! Les gens intelligents sont malheureux. Ils ont compris qu'on était là pour vieillir et crever.

Avant, il n'y a rien, après non plus, et pendant, on en chie. Comprendre, c'est perdre les avantages du con. C'est connaître le doute, la solitude, la marginalité odieuse, l'insomnie, l'angoisse, les battements de cœur, la souffrance. Et tout ça pour rien puisque vous serez toujours un con. Surtout, ne changez pas. Soyez assez intelligents pour rester cons.

Et longue vie.








Un peu de saine culture générale offerte par Hugo T.

Un problème vu sous différents enseignements


Voici la définition d'un petit problème mathématique vu selon plusieurs périodes d'enseignement

Enseignement de 1960
Un cocktail est formé de 20 cl de vin, 10 cl d'eau et le tiers de miel. Combien il y a-t-il de miel?

Enseignement de 1970
Un cocktail est formé de 20 cl de vin, 10 cl d'eau et l'autre moitié de miel. Combien il y a-t-il de miel?

Enseignement moderne de 1970
Un cocktail est formé d'un ensemble " V " de vin et d'un ensemble " E " d'eau. Le cardinal de l'ensemble " M " est égal à 100, et chaque élément sigma de " M " vaut 1 cl
Dessine 100 gros points représentant les éléments de l'ensemble " M ". L'ensemble " F " des frais de production comprend 20 gros points de moins que l'ensemble " M ".
Représente " F " comme un sous-ensemble de " M " et donne la réponse à la question : quel est le cardinal de l'ensemble " B " la totalisation du miel dans le cocktail en centilitres!

Enseignement rénové de 1980
Un cocktail est formé de 20 cl de vin, 10 cl d'eau et l'autre moitié de miel, c'est à dire 30 cl de miel. Le cocktail fait donc 60 cl. Devoir : souligner les mots " 20 cl de vin" et discutes-en avec ton voisin.

Enseignement réformé de 1980
un coktail de 60 cetylitre contien un pe de vin. Analiz le tekst et recherch lé fôte de contenu de gramère d'ortograf et de ponktuassion et ansuite di se ke tu panse.

Enseignement assisté par ordinateur de 1990
Un cocktail on-line consulte en conversationnel une data-bank qui display le day-rate du centilitre. Il load son progiciel de computation fiable et détermine le cash-flow sur écran bitmap haute-résolution. Dessine avec ta souris le contour intégré 3D du verre puis logue toi au réseau Arpanet par le code 3615 B.P. (Blue Potatoe) et suis

les indications du menu pour plotter le graph sur ta super imprimante laser et determiner l'orthographe de "centilitre"

Enseignement en l'an 2000
Qu'est-ce qu'un centilitre?

Enseignement en l'an 2010
Dessinez un cocktail!




un envoi pédagogique d'Hugo T.

lundi 17 décembre 2007

Cadeau idéal : la clé USB servant du pinard



un envoi de Christian D. & Gégé & etc
(quasi tous mes copains me l'ont envoyée, ma cave va vite se remplir!)

Comprendre le "parler belge"

à tous mes potes français,aux amoureux de la langue française,à tous ceux dont je n'ai pas de nouvelles,à tous ceux à qui je ne consacre pas assez de temps,voilà un petit moment d'humour,à bientot

A POUF: Au hasard. Comme ça, nous, devant un dilemme, on tape à pouf.
Là ou d'autres, les malins se tapent la pouf.

A S'NAISE: En toute décontraction. L'expression dénote dans le chef de celui qui l'utilise, une pointe d'admiration pour l'imperméabilité au stress de celui dont il parle.

AUTO-SCOOTER: Tellement ancré dans les belgicismes qu'on se demande quel est le mot labellisé. Autotamponneuse? On s'en tamponne !

BOMME : poutre de gymnastique dont le nom provient très probablement du bruit que fait l'élève quand il le percute de plein fouet.

BèKES : Exclamation de dégout. Plus un truc donne envie de rendre (re! mettre, vomir, gerber ) plus l'accent grave est marqué ( bèèèèèkes). C'est donc qu'il y a quelque chose de vraiment dégeu en vue.

A-FOND: "Cul sec" plutôt avec une chope et entre étudiants.

(S')ABAISSER: Se pencher " hé chou, fais un peu attention, quand tu t'abaisses , on voit ton début."

ALLEZ !: Mot multi-fonctionnel "allez hein, te laisse pas aller" ou alors "mais allez, qui a fait ça ?" ou enfin: "allez, pourquoi tu dis ça menant?"

BACK : terme d'origine anglo-saxonne, attaché aux crampons dans certains cercles footballistiques foncièrement belgicains. "alors jef au keep, staf au back droit, jos au libéro, ronnie dernier homme et patchke au back gauche." Généralement! , le back droit est court sur pattes, plutôt baraqué, très modérement technicien et tacticien limpide: "dégage , men, dégage ! "
Plus on descend dans les divisions, plus il est barbu, plus sa vareuse est étriquée, plus son haleine sait pourquoi les hommes savent pourquoi et plus ses adversaires ont des protège-tibias costauds.

BAS-COLLANTS: "Chou ce soir , il y a bal. Enlève ton cache-poussière et mets tes bas-collants, que tu me fasses pas sentir gêné comme la dernière fois"

BOILER : Le belge est fils d'une fracture, historique, culturelle, linguistique. Il vit sur une faille tectonique, qu'il a nommé la frontière linguistique où se frottent les continents germains et latins. De temps à autre, ça chauffe, ça pète à Leuven, à Fourons, Bruxelles, Hal ou Vilvoorde. Mais les plombiers se moquent de la tectonique. De Poperi! nge à
Huy-Waremme, ils ne parlent pas de chauffe-eau mais de boiler. Et même si cet anglicisme barbare est devenu un "boualère" à Flémalle, un "boualééééééér" à Lietch et un "boïleur" à Ixelles, l'important dans ce pays, n'est t'il pas qu'on continue à se comprendre ?

BERME : terre-plein central. En Belgique, la berme désigne l'espace qui sépare les 2 chaussées d'une autoroute. En France, la berme est un sentier étroit aménagé entre le pied d'un rempart et un fossé ou encore entre une levée et un canal. Ce mot serait issu du haut allemand "brem" lui-même
emprunté , croit-on, à l'ancien norrois "barmr" ( bord).

CARROUSEL: le truc qui tourne avec dedans des voitures de pompiers avec dedans des enfants. Le plus célèbre carrousel est fouronnais, avec dedans Jean-Marie Happart , une fois bourgmestr! e, une fois pas bourgmestre, une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre.

CERVELAS: agglomérat de viandes incertaines compressées façon zeppelin indissociable de "dikke" et de "tralala". Le cervelas doit être avalé sans intelligence.

CLIGNOTEUR: lumière qui lume puis qui lume plus. Les français parlent de "clignotant".

DOUF: Avec leur bla-bla savant, les métérologues font des chichis inutiles.
En Belgique et pour les belges, il fait soit "caillant" soit "bon" soit "beau". C'est on ne peut plus simple. Et si le mercure dépasse les bornes(saisonnières ) , alors chez nous , il fait "DOUF" = chaud , lourd.
"Chérie, il fait douf ici, ouvre-moi un peu la fenêtre et pendant que tu es debout, prends-moi encore une duvel da! ns le frigo".

DOUFFE : cuite. "Mon vieux , je me suis pris une de ces douffes, pourtant, j'avais pas bu grand'chose, juste une petite douzaine de duvel"

ESSUIE DE VAISSELLE: linge de maison servant à sécher couverts, verres et casseroles après qu'on les a lavés et bien rincés. L'utiliser aussi comme essuie-mains , c'est dégueulasse.

FREQUENTER: Avant les meufs, au temps de Mlle Beulemans, on ne flirtait pas, on ne draguait pas, on sortait pas avec, on ne se les tapait pas. La descendance de Bossemans et Coppenole fréquentait tout comme nos parents à l'expo 58. Mais fréquentait qui ? demanderait les parisiens en bas de ça. Ouille que nous n'aimons pas ces garçons ! Qu'ils sachent que dans son emploi absolu, "fréquenter" signifie les rapports disons?..amoureux avant
les fiançailles. Comme chacun sait, après, on ne fréquente plus, on "courtise".

FRISKO: C'est bien simple, on ne connaît pas le mot en français. Un frisko, c'est un frisko. On remercie Artic qui l'a inventé ainsi que les noisella ( frisko avec noisettes) et le cornetto ( à la fraise).

FROTTER: récurer, mais aussi danser un slow ou gueuler sur quelqu'un qui a fait des bêtises. "Je lui ai frotté les oreilles". Aussi, l'un des mots préférés de notre Rodrigo national quand cela se joue au sprint: " Ohlala,
ça frotte dans tout le peloton et Boonen qui est enfermé ! " Bien insisté sur les "R", pour le dire comme à la télé.


FROTTEUR: petite brosse pour tableau noir. N'efface pas parfaitement la craie ( l! 'éponge est là pour cela). Provoque un bruit formidable quand lancé du dernier banc, il percute le tableau sur sa face non feutrée. Les anciennes versions en bois sont beaucoup plus maniables et font encore plus de bruit.

F
ROUCHELER: roucouler, flirtouiller, se faire des papouilles.

GRIFFE: "- Maman, j'ai mal ma joue, - c'est malin ça, t'as une grande griffe" Des voyous peuvent aussi faire des griffes à votre voiture !Attention !

LOGOPEDE: Orthophoniste. Curieusement, le français admet " logopédie" mais snobe les "logopédes" dont l'étymologie n'est pourtant pas moins imparable.

NON PEUT-ETRE: oui surement. Et pour dire non ,il faut dire oui, peut-être.Seuls les belges s'y retrouvent.

OUILLE-OUILLE: Si ça fait mal, c'est ouille. Dit deux fois, ça n'exprime plus la douleur mais l'étonnement, la lassitude ou l'impossibilité.
"Ouille-ouille, qu'est ce que tu me demandes là ? Dans certains cas, c'est plus menaçant: " Ouille-ouille, qu'est ce que tu vas prendre ! " Souvent utilisé pour exprimer de la surprise par rapport au récit d'un interlocuteur : "Ouille-ouille, toi ! "

JOURNEE (bonne): Tout est question d'intonation." Au revoir, Monsieur, Au revoir Madame et une bonne journéééée". A dire avec un cul de poule et un air de faux-cul

MANIQUE: Le Mari:" Ouille, je m'ai brulé à la casserole de carbonnades".
Sa femme:" M'enfin chou, je t'avais dit de prendre les maniques".

MANCHE (à balle): Cire-pompes, lèche-cul, frotte-manche, fayot, souvent premier de classe quand même, le salopard !

PAF (être). Ou rester PAF. "A quia, bouché bée, les bras ballants, scié.Ne pas confondre avec le colonel Paf. Redoutable défi mêlant gymnastique et performance alcoolisée.

PANADE: voir "Pape" Par ailleurs être dans la panade, c'est être dans le gaz ou dans la mélasse

PAPE: Prononcez "Pap" Les bébés belges adooooorent. Les pépés aussi. Vachement plus parlant que bouillie. La pape s'écoule des commissures puis s'échoue généralement un peu sur la bavette mais aussi partout autour.

PAR APRES : "Après" avec "par" dev! ant. "D'abord, il a dit oui, par après, il a dit non" Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. N'existe pas en version "Par avant".

PLACE ( avoir une bonne) : Avoir un emploi sûr et rémunérateur. Le rêve des parents belges pour leur descendance. Pour beaucoup, cet idéal reste encore
quelque part sous le parapluie de l'état, dans le costume 3 pièces d'un fonctionnaire chef (adjoint) de service.

PLACE ( voir la) Voir la différence. La ménagère: "j'ai nettoyé la cuisine". Son mari: "Oui, on voit la place"

PLOTCH: de beurre. Mais une grosse, hein, et bien au sommet de la purée.

FEU OUVERT: L'âtre de la cheminée ! Un feu ouvert, c'est un peu comme une ! cassette mais avec l'image en vrai.

C
LOCHE : Insulte désignant une empoté, gaffeur, nigaud.

CLOCHE: Pour cloque ou ampoule. "Papa, c'est encore loin, parce qu'avec mes cloches, j'ai mal mes pieds".

METTRE ( dans son dos) : nos voisins du sud pourraient y voir une connotation sexuelle voire sodomique et bien tout faux ! Chez nous, on le dit quand on s'habille et pas l'inverse.
QUETTER: Là par contre, c'est nous les cochons ! Rien à voir avec une quête, qui quette ne s'abstient donc pas.
EXEMPLATIF: Mais pourquoi diable, les belges s'escriment-t-ils à user de vocables inusités dans l'hexagone? Mais par! ce que chez ces snotneus, ces biesses, ils n'y a ni drèves, ni soquets, ni couques, ni lichettes, ni bermes centrales ! Et on ne dit pas ça en guise d'exemple ou de manière exemplaire mais à titre exemplatif.

RAWETTE: petite quantité, souvent excédentaire. Un définition plus complète serait superfétatoire. Je vous la mets quand même?

RENON: Chez nous, on ne résilie pas un bail, on donne son renon. Souvent parce qu'on a enfin une brique dans le ventre.

QUEUE (faire la) Sujet d'empoigne entre français et Belges. Les premiers font la file, les autres la queue. Mais les uns et les autres se retrouvent quand il s'agit d'enguirlander le resquilleur : "A la queue comme tout le monde ! ".

SAISI: étonné et/ou crétin. " N'insistez pas docteur, c'est un saisi"

SAVONNEE: un bonne est conseillée pour "rattraper" un fauteuil mais il faut "frotter" énergiquement.

SACOCHE: Sac à main mais pas un sac à 1.000 Euros. Si on traite un "Delvaux" de sacoche, ça peut aller jusqu'au procès.

SOQUET: Un belge qui achète deux soquets, on peut dire de lui qu'il a une belle paire de douilles.

Typicités bruxelloises :

BALLEKES : plus au sud , Boulettes ou Vitoulets. Sauce tomate évidemment. Avec des frites qu'on écrase à la fin dans l'assiette, trop bon !

COCHER: Nettoyer. Chez ! nous, on ne coche pas seulement une case dans un formulaire mais toute la maison pour qu'elle soit bien blinquante. La ménagère y gagnera son plus grand titre de noblesse, celui d' "echte cochevrâ" ( amour de petite femme d'intérieur).

KAKE: qui kake défèque et produit de la kake

LABBEKAK: Pleutre, trouillard, poltron, peureux. Vu la définition de "Kake"en plus vulgaire, "Labbe" pouvant être interpreté comme "léche". Okay ?

KIEKEBICHE: chair de poule. On a les "kiekebiche".

KUS MEN KLUUT: ça ne se traduit pas, bienséance oblige, mais ça se comprend dans toutes les langues de Belgique. Injure courante entre hommes. C'est en effet réservé aux hommes et à leurs attributs.

KROLLE (Kop) On était parfois dur pour ceux qui les arboraient dans la cour de l'école. Mais pour eux, quelle économie de coiffage le matin !

NEK(dikke) Vantard, un gros cou, quoi !

PLEKKE: "ça plekke" comme les doigts et les joues d'un enfant s'enfonçant la frimousse dans la barbapapa, dégustant une "smoutebolle" ou un "bolus". Ça plekke enfin comme un grand benêt suant lors d'un slow trop serré par temps chaud.

STOEMMELINGS (en): Bruxellois assez répandu au sud. En douce, en catimini, discrètement. Tout peut être fait en stoemmelings, filer d'une soirée barbante, siester pendant les heures, prendre dans la caisse?

STING(ça) Qui sting Pue

VOLLE GAZ: signifie vite
ou VOLLE PETROL signifie vite aussi : " tu rang! es ta chambre et volle petrol !"

Christian D.

Ne vous fiez pas aux apparences (prout ma chère)



STRENGTH IN DEPTH
@xel
The only easy day was yesterday

Petit guide du "parler le belge"


Les 4 choses à savoir sur le 'Belge'.

1. Les indispensables septante et nonante.

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70 = septante

90 = nonante

C'est simple, clair et net... et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante quatorze...

Ceci ne souffre aucune discussion. D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten.

Même le néerlandais, qui se rapproche plus du klingon (cfr StarTrek), fonctionne de la même façon: 90 = negentig.



2. L'accent

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L'accent, ou plutôt les accents... car en Belgique, il y a autant d'accents que de villages. Vous n'êtes pas obligé de prendre l'accent pour converser avec un Belge. Ce n'est pas un mongolien et vous pouvez être sûr qu'il comprendra votre français de Marseille, Strasbourg ou Laval.

Quelques dialectes:

* le liéééééégeois (Liège)

* le namuuuurois (Namur), proche de l'accent suisse du Valais

* le tournaisieeeennn (Tournai), proche du Picard

* le brusselaire : l'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité. Alllleï, dis, fieu!

Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, càd avoir une grande gueule et faire son malin avec sa Rolex / son autoradio / son 'G' (GSM = portable) acheté à crédit qui a coûté 3 mois de salaire.

En bref, il faut être un gars de la capitale. D'ailleurs, n'oubliez pas le dicton: Parisien, tête de chien, Bruxellois, même combat.

J'ai un ami qui a rajouté y a pas longtemps Breton, tête de con (à méditer)

De plus, le vrai Bruxellois utilise 50% de mots français et 50% de mots 'flamands' ou flamandisés juste pour faire bien.

Ex: Ah, fieu waar heb je de velo gelaisseerd?Ah, ja, in de camionnette!

Traduction: Eh bien, mec, ou as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la camionnette!



3. Avoir une bonne prononciation

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Un bon conseil: bossez un sérieux coup là-dessus. La seule façon d'apprendre, c'est d'écouter

Quelques exemples:

- Bruxelles, se prononce Brusselle (et pas Brukselle)

- Anvers, se prononce Anverssss (et pas En Vert, le 'S' est là, alors il faut l'utiliser)

- Rembrandt se prononce Rembrandt (et pas Rang Bran)

- Le célèbre W : en France, on préfère le prononcer (souvent erronément!) comme un simple V. En Belgique, on préférera le prononcer 'ouhé '

Ex: wagon: ouhagon - huit: ouhit - BMW se dit Bé Em Wé - idem pour un VW et les WC. (qui me rappelle: 'aller à la toilette' et 'non aux toilettes' : une à la fois, s'il-te-plaît bien!)

- Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais, en tout cas oubliez la prononciation française!!!!

Ex: Maastricht: le ch ne se prononce par 'ch', ni 'k', mais dans une espèce de râle comme si vous vouliez cracher.



4. Les spécialités régionales

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Vous ne trouverez jamais d'endives blanches et pointues en Belgique, mais des chicons.

Vous ne mangez pas des sandwichs, mais des pistolets; pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins; pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes.

On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir.

En Belgique, on 'preste' des heures de travail ou un service.

Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d'escargots de mer).

On va s'acheter un cornet de frites à la friture. Et si vous croisez des friteries ce sont soit des français immigrés, soit des belges complexés qui ont changé leur enseigne parce qu'un crétin leur avait dit que friture n'était pas français ! Eh! On est en Belgique, Ducon !

Et encore: En Belgique on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas de chemin (a court d'idées). On boit des pils (bières).

On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes).

On attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas; les hommes c'est plus grave), et les portes s'ouvrent avec des clinches.

Et 'à tantôt' signifie à tout à l'heure (et ne fait pas référence à un moment passé, ni à l'après-midi !).

On utilise les torchons (serpillières), voire les loques à r'loqu'ter pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle.

Pour nous, un crayon est toujours en bois avec une mine en graphite

(...et jamais un crayon à papier!). En effet, les 'bics' sont des stylos a billes et un stylo, un porte-plume.

Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs. Mais nous, on préfère faire semblant que non pour que personne ne s'en doute...

Et ce n'est pas des carabistouilles !!!!

Gainsbarre

Réchauffement climatique & appareils écologiques : le sèche-cheveux

"alors, ça gaze mes loulous?"
(c) The Mask

Ton travail t'ennuie? Tu es au bord de la dépression?


Vraiment plus rien ne va comme tu le voudrais au travail?

Alors fais ceci : En sortant du travail arrête-toi à la pharmacie, achète un thermomètre rectal Johnson & Johnson [seulement cette marque-là].

Ouvre la boîte du thermomètre rectal et lis les instructions.

Tu trouveras cette phrase quelque part : Chaque thermomètre rectal Johnson & Johnson a été testé personnellement à notre usine.

Alors maintenant ferme les yeux et répète 5 fois à voix haute :
'Je suis heureux[se] de ne pas travailler au contrôle de la qualité chez Johnson & Johnson'

ET MAINTENANT TU RIGOLES.

Allez, renvoie ceci à tes amis. T'en meurs d'envie !!!

Et rappelle-toi toujours qu'il y a des jobs plus merdiques que le tien.


Life without passion is unforgivable

Jean-Marie "Duc"


Un homme comparaît devant le juge parce qu'il a tué sa femme...

Juge : « C'est un grave délit ; si vous pouvez apporter des circonstances atténuantes, la peine sera allégée ».

L'homme : « Elle était bête ; je devais tout simplement la tuer ».

Juge : « Ceci n'est pas une déclaration atténuante ; si vous ne voulez pas rester toute votre vie derrière les barreaux, vous devrez venir avec autre chose ».

Sur quoi l'homme déclare : « On habitait dans un appartement. Au 12me vivait une famille avec 2 enfants. C'était pénible, le fils de 12 ans n'avait que 90 cm et la fille de 19 ans que 85 cm ».

Un jour, je dis à ma femme : « C'est quand même triste les enfants de ces gens ».

« Oui, répond-elle, ce sont des Pyrénées. »

Je lui dis : « Tu veux dire des Pygmées ».

« Non, me dit-elle, Pygmées, c'est ce que tu as sous la peau et qui fait les taches de rousseur. »

Je dis : « Ça ce sont des pigments ».

« Non, dit-elle, pigment, c'est une formation rocheuse qui forme un fronton. »

Je réponds : « C'est le sédiment, ça ».

« Non, répond-elle, le sédiment est l'homme qui en rue demande l'aumône. »

« Vous comprenez, Monsieur le Juge, que je n'avais plus envie de lui répondre qu'il s'agissait d'un mendiant. Je m'assis donc dans le fauteuil pour lire mon journal. »

Soudain, ma femme vient avec la locution suivante, et je me dis : « Elle est bonne pour l'asile ».

« Chéri, regarde un peu », et elle me montre une phrase dans un livre ouvert sur la table : Het zonnedak van de handtas was de lerares van pooier 15.

« Mais chérie, lui dis-je, on ne traduit pas comme ça La Marquise de Pompadour est la Maîtresse de Louis XV. Cela signifie De Marquise van Pompadoer was de maîtresse van Louis de 15.

« Non, me réplique ma femme, tu dois traduire cela littéralement : La Marquise -> het zonnedak, Pompadour -> de handtas, la maîtresse -> de lerares, Louis XV -> de pooier . Tu penses si je le sais, moi, j'a eu des cours de Néerlandais, en extra d'un recteur ».

« Tu veux dire un lecteur. »

« Non, continue-t-elle, Lecteur est un héros romain. »

Je dis : « C'est Hector et il était Troyen ».

« Non, me dit-elle, hector est une mesure agraire. »

« Mais non, ça c'est hectare. »

« Non, poursuit-elle, Hectar est une boisson divine. »

« Tu veux dire le nectar sans doute ? »

« Non, le nectar est une rivière au sud de l'Allemagne. »

« Ça, c'est la Neckar. »

Ma femme : « Tu connais cette chanson : Sur les rives de la Neckar, sous la pleine lune argentée. Je l'ai encore

chantée avec une amie en duet ».

« En duo, je présume. »

« Non, un duo, c'est quand deux hommes se battent au sabre. »

Je lui réponds que ça, c'est un duel !

« Mais non, dit-elle, un duel, c'est un long couloir noir dans la montagne, d'où sort un train. »

« Monsieur le Juge, à ce moment-là, j'ai pris le marteau et je lui ai fracassé le crâne. »

Ils se taisent... Puis le Juge : « Acquitté ! Je l'aurais déjà massacrée à Hector... ».

Une chronique judiciaire d'Arthur H.