samedi 5 mars 2011
amis des arts, de la culture et du football, bonsoir...
- Qu'est-ce que tu as fait à Paris?
- Oh, je suis allé voir Toulouse-Lautrec
- Sans blague?!
- Oui!
- Ah, ben, alors, qui a gagné?
mercredi 2 mars 2011
Politique belge : bande de cons! (Thomas Gunzig)
Samedi dernier, Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première.
Voici le texte intégral. Régalez-vous!
Bande de cons!
Pas vous, cher public!
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe, présidents de parti flamand, présidents de parti francophone, seconds couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 7 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose:
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin: dans les rues, les maisons, les bureaux, les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles, d'opportunistes agressifs, de carriéristes sans charisme, de mal fringués, de gros types à l'élocution problématique, de petits nerveux en pleine tendinite de l'égo, de semi-hystériques, de semi-mafieux, de cyniques, de je-m'en-foutistes, de ratés, de tout le reste, de fils à papa, d'experts comptables en décrochage professionnel, d'entrepreneurs en faillite frauduleuse, de sinistres, de pas lavés, de faux gentils, de vrais méchants...
Les Leterme, De Crem, Reynders, Milquet, Michel, De Wever, Maingain, Wattelet, Bacquelaine... Cette morbide collection de névrosés qui nous gouvernent avec leurs troubles anxieux, leurs troubles dissociatifs, leurs troubles psycho-sexuels, leurs troubles obsessionnels compulsifs.
Et en plus, ils sont tous... si moches...
Cette élection, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariages forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit ou l'arrière-cousin qui ne se brosse pas les dents.
Bande de cons.
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations, à ceux qui auraient su être un peu intelligents, un peu sobres, un peu humains.
Mais non. Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays, pas très grand mais bien équipé de voisins plutôt sympas bien situé avec la mer, avec la forêt, avec pas trop de charges.
Vous aviez une chouette petite population, pas parfaite parfaite.
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus, c'était pas des Contras, c'était pas des Tigres Tamouls: une petite population de fabricants de pralines, des marchands de kayaks, des chanteurs à texte, des comiques parfois drôles, des stylistes un peu punk, des postiers plutôt polis, des sportifs en minijupe, des flics à moustache, des tas de gens prêts à travailler plus, à gagner toujours moins et à ne pas dire grand-chose.
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands-parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin.
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à Paradisio en hiver... Comme ça, sans ennuyer le monde, en VW Touran.
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte-épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoires.
Et vous,
Bande de cons,
Tout ce que vous trouvez à faire, ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin, ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champ de patates à Tchernobyl, ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat, quand il n'aime pas la marque de ses croquettes, ce sont ces airs de petits tribuns en solde, ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du Midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique".
Bande de nuls.
Alors moi,
J'ai eu une idée, une grève, une vraie grève, une bonne grève, une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollmops:
Les enfants n'iront plus à l'école, les femmes enceintes n'accoucheront pas, les déménageurs ne déménageront pas. Navetteurs, ne navettez plus, alcooliques, n'alcoolisez plus, chauffeurs, ne chauffez plus, pilotes, mécaniciens, traiteurs, bouchers, pêcheurs, éboueurs, esthéticiennes, taxidermistes, stripteaseuses, scaphandriers, géomètres experts, fleuristes, traders, opticiens, huissiers, substituts, gourous, préfets, trésoriers, banquiers, infographistes, ajusteurs, analystes programmeurs, techniciens, hotliners, proxénètes, dealers, animateurs, orthodontistes, urologues, animateurs socioculturels, fossoyeurs...
Et tous les autres...
Total Stand By! On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours, ils feront moins les malins.
Voici le texte intégral. Régalez-vous!
Bande de cons!
Pas vous, cher public!
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe, présidents de parti flamand, présidents de parti francophone, seconds couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 7 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose:
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin: dans les rues, les maisons, les bureaux, les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles, d'opportunistes agressifs, de carriéristes sans charisme, de mal fringués, de gros types à l'élocution problématique, de petits nerveux en pleine tendinite de l'égo, de semi-hystériques, de semi-mafieux, de cyniques, de je-m'en-foutistes, de ratés, de tout le reste, de fils à papa, d'experts comptables en décrochage professionnel, d'entrepreneurs en faillite frauduleuse, de sinistres, de pas lavés, de faux gentils, de vrais méchants...
Les Leterme, De Crem, Reynders, Milquet, Michel, De Wever, Maingain, Wattelet, Bacquelaine... Cette morbide collection de névrosés qui nous gouvernent avec leurs troubles anxieux, leurs troubles dissociatifs, leurs troubles psycho-sexuels, leurs troubles obsessionnels compulsifs.
Et en plus, ils sont tous... si moches...
Cette élection, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariages forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit ou l'arrière-cousin qui ne se brosse pas les dents.
Bande de cons.
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations, à ceux qui auraient su être un peu intelligents, un peu sobres, un peu humains.
Mais non. Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays, pas très grand mais bien équipé de voisins plutôt sympas bien situé avec la mer, avec la forêt, avec pas trop de charges.
Vous aviez une chouette petite population, pas parfaite parfaite.
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus, c'était pas des Contras, c'était pas des Tigres Tamouls: une petite population de fabricants de pralines, des marchands de kayaks, des chanteurs à texte, des comiques parfois drôles, des stylistes un peu punk, des postiers plutôt polis, des sportifs en minijupe, des flics à moustache, des tas de gens prêts à travailler plus, à gagner toujours moins et à ne pas dire grand-chose.
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands-parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin.
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à Paradisio en hiver... Comme ça, sans ennuyer le monde, en VW Touran.
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte-épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoires.
Et vous,
Bande de cons,
Tout ce que vous trouvez à faire, ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin, ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champ de patates à Tchernobyl, ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat, quand il n'aime pas la marque de ses croquettes, ce sont ces airs de petits tribuns en solde, ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du Midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique".
Bande de nuls.
Alors moi,
J'ai eu une idée, une grève, une vraie grève, une bonne grève, une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollmops:
Les enfants n'iront plus à l'école, les femmes enceintes n'accoucheront pas, les déménageurs ne déménageront pas. Navetteurs, ne navettez plus, alcooliques, n'alcoolisez plus, chauffeurs, ne chauffez plus, pilotes, mécaniciens, traiteurs, bouchers, pêcheurs, éboueurs, esthéticiennes, taxidermistes, stripteaseuses, scaphandriers, géomètres experts, fleuristes, traders, opticiens, huissiers, substituts, gourous, préfets, trésoriers, banquiers, infographistes, ajusteurs, analystes programmeurs, techniciens, hotliners, proxénètes, dealers, animateurs, orthodontistes, urologues, animateurs socioculturels, fossoyeurs...
Et tous les autres...
Total Stand By! On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours, ils feront moins les malins.
mardi 1 mars 2011
Les routiers sont sympas, mais faut pas jouer avec leurs pieds
Un routier s'arrête dans un resto pour prendre un petit déjeuner. La serveuse lui apporte un sandwich, un café et un morceau de tarte.
A ce moment là trois loubards en blouson de cuir arrivent à moto, font irruption dans le resto et s'installent près de lui. Le premier lui prend son sandwich, le deuxième boit son café et le troisième avale sa tarte. Sans dire un mot, le routier paie et s'en va.
Un des voyoux s'exclame :
- C'est même pas un homme !
La serveuse s'exclame à son tour :
- C'est même pas un bon conducteur non plus... Regardez ça, il est en train d'écraser trois motos avec son camion.
un envoi de Tuuuurke!
A ce moment là trois loubards en blouson de cuir arrivent à moto, font irruption dans le resto et s'installent près de lui. Le premier lui prend son sandwich, le deuxième boit son café et le troisième avale sa tarte. Sans dire un mot, le routier paie et s'en va.
Un des voyoux s'exclame :
- C'est même pas un homme !
La serveuse s'exclame à son tour :
- C'est même pas un bon conducteur non plus... Regardez ça, il est en train d'écraser trois motos avec son camion.
un envoi de Tuuuurke!
lundi 28 février 2011
recherche de personnel - urgent
Personnel recherché:
Je cherche un électricien pour rétablir le courant entre les gens qui ne se parlent plus,
un opticien pour changer le regard des gens,
un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages,
un maçon pour bâtir la paix et un professeur de maths pour nous réapprendre à compter les uns sur les autres!
une jolie petite annonce envoyée par Sophie V
Je cherche un électricien pour rétablir le courant entre les gens qui ne se parlent plus,
un opticien pour changer le regard des gens,
un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages,
un maçon pour bâtir la paix et un professeur de maths pour nous réapprendre à compter les uns sur les autres!
une jolie petite annonce envoyée par Sophie V
dimanche 27 février 2011
Un homme entre dans un bar super high-tech et commande à boire...
Le barman qui est un robot qui lui demande :
- Quel est votre QI ?
L’homme répond :
- 150.
Alors, le robot lui sert un Whisky 16 ans d’âge, et entame la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies etc…
Impressionné, l’homme décide de tester le robot. Il revient le lendemain dans ce même bar.
Le même barman/robot lui demande :
- Quel est votre QI ?
L’homme répond :
- 80.
Immédiatement, le robot lui sert une bière et lui parle de foot, de tiercé, de ses plats favoris, des femmes etc…
Toujours intrigué, l’homme retourne une fois de plus le lendemain dans ce bar.
Le barman / robot lui demande :
- Quel est votre QI ?
L’homme répond :
- 20 je crois.
Alors, le robot lui sert un verre de gros Rouge et lui demande :
- Alors, on va de nouveau voter Bart De Wever ou Elio Di Rupo la prochaine fois ?
un envoi du politologue bien connu Jean-Marie "DUC"
- Quel est votre QI ?
L’homme répond :
- 150.
Alors, le robot lui sert un Whisky 16 ans d’âge, et entame la conversation sur le réchauffement climatique, l’interdépendance environnementale, la physique quantique, les nanotechnologies etc…
Impressionné, l’homme décide de tester le robot. Il revient le lendemain dans ce même bar.
Le même barman/robot lui demande :
- Quel est votre QI ?
L’homme répond :
- 80.
Immédiatement, le robot lui sert une bière et lui parle de foot, de tiercé, de ses plats favoris, des femmes etc…
Toujours intrigué, l’homme retourne une fois de plus le lendemain dans ce bar.
Le barman / robot lui demande :
- Quel est votre QI ?
L’homme répond :
- 20 je crois.
Alors, le robot lui sert un verre de gros Rouge et lui demande :
- Alors, on va de nouveau voter Bart De Wever ou Elio Di Rupo la prochaine fois ?
un envoi du politologue bien connu Jean-Marie "DUC"
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