Humour, images et réflexions insolites



"La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri" - Chamfort


jeudi 28 février 2008

C'est vrai, car je l'ai vu à la télé!

Enfin la réponse à la question existentielle du moment : pourquoi donc nos concitoyens ont-ils de plus en plus et globalement un regard bovino-ferroviaire?

mercredi 27 février 2008

L'opinion de l'électeur

elections, piege a cons
- Et vos électeurs, quelle est leur opinion?

- Ils ne savent pas exactement ce qu'ils veulent, mais ils savent fort bien ce dont ils ne veulent plus!




(du calendrier CBC au 26/10/2007)

mardi 26 février 2008

Définition de la démocratie

bas-relief d'Athenes, 4eme siecle avant Jesus-Christ, la Democratie couronne le peuple

La Démocratie, c'est ce genre de régime où l'on peut espérer à voix haute, sans trop de risque de se retrouver en prison, qu'un jour on sera enfin mieux gouvernés.


(légère adaptation de la définition du calendrier CBC au 7/10/2006)

dimanche 24 février 2008

Blessures, mémoire, barrière et clous (2)


Il était une fois un petit garçon au tempérament impulsif. Un jour, son père, lui donnant un marteau et des clous, lui demanda de planter un clou dans la clôture derrière la maison, chaque fois qu'il perdrait son calme.

Le premier jour, le garçon planta 17 clous dans la clôture. Par la suite, comme il apprenait à se dominer, le nombre de clous plantés diminua graduellement.



Finalement, un jour vint où le garçon ne perdit pas son calme. Il en fit part à son père, qui l'invita dès lors à retirer un clou de la clôture chaque fois qu'il réussirait à se maîtriser pendant toute une journée.

Les jours passèrent... ? un moment donné, l'enfant, fier de lui, alla trouver son père pour lui dire qu'il avait réussi à arracher tous les clous. Ce dernier prit alors son fils par la main et le conduisit jusqu'à la clôture.

Il le félicita pour sa grande volonté, mais il attira aussi son attention sur les trous laissés par les clous enlevés. Il lui expliqua alors que la clôture ne serait plus jamais la même et que les paroles blessantes, au même titre que les clous, laissaient des marques.

Peu importe le nombre de fois où tu t'excuseras, la blessure sera toujours là. Même s'il pardonne, l'humain qui vit selon ce monde-ci gardera toujours la marque du clou...





Blessures, mémoire, barrière et clous (1)


Il s’agit d’une famille bien ordinaire vivant dans une ferme. Il y a le père, la mère et les 2 enfants, un garçon et une fille. Le garçon a l’habitude de toujours agacer sa soeur et de la dénigrer dans ses goûts et ses préférences. En fait, il est toujours à l'ennuyer. Qu’il s’agisse de ses poupées, de ses vêtements, de la musique qu’elle écoute, la petite fille est toujours harcelée et dénigrée par son grand frère.

La petite fille en était arrivée à toujours se cacher et fermer constamment la porte de sa chambre. Elle se fit discrète même avec ses parents, qui pourtant ne faisaient aucun commentaires désobligeants envers leur petite princesse.

À l’école, elle avait toujours de bonnes notes, mais depuis un certain temps, ces notes avaient baissées. Naturellement, son frère qui lui n’avait pas d’aussi bons résultats pouvait la traiter de "nulle" et l’accuser d’être la chouchou des professeurs.

Un bon matin, le père qui avait du flair, demanda à son garçon de venir l’aider à faire des travaux pour la ferme. Mais avant de commencer, il demanda à son garçon s’il savait ce que sa soeur pouvait bien avoir ces temps-ci et s’il n’y était pas pour quelque chose. Le garçon avoua qu’il la taquinait à l’occasion, mais rien de bien grave, puisqu’elle ne s’est jamais plainte. Donc aucune conséquence.

Le père demanda à son garçon un travail assez étrange. Il lui remit une boîte pleine de clous. Il y en avait de toutes sortes et de toutes les longueurs. Il demanda à son garçon de prendre un marteau et de planter tous ces clous dans la clôture qui se trouvait devant eux et en prenant bien soin de les répartir ici et là sur les planches. Le garçon demanda naturellement pourquoi et le père répondit, fais-moi confiance et reviens me voir lorsque ce sera fait.

Le garçon obéit donc et planta tous les clous et prit soin de bien les répartir. Certains clous était court, alors que d’autres plus long traversaient littéralement le bois.



Après quelques heures et après avoir planté tous les clous, tel que demandé par son père, il alla le rejoindre et lui demanda quoi faire par la suite. Observant le bon travail de son garçon, le père lui demanda à nouveau de lui faire confiance et il lui ordonna de retirer tous les clous qu’il venait de planter dans la clôture et de les remettre dans la chaudière.

D’un oeil perplexe, le garçon exécuta la demande de son père et se mit au travail. Un à un, il retira tous les clous qu’il avait préalablement plantés. Quelques heures passèrent et lorsqu’il eu terminé, il alla chercher son père pour lui annoncer qu’il venait de terminer. Ensemble ils se placèrent devant la clôture. En bon père, il félicita son garçon de lui avoir fait confiance pour ces drôles de tâches et lui posa les questions suivantes.

Dis donc mon garçon, qu’observes-tu maintenant en regardant cette clôture?
Elle est pleine de trous lui répondit le garçon.
La trouvais-tu jolie et était-elle pleine de trous avant que tu y plantes et retires tous ces clous?
Oui, elle était jolie et non elle n’était pas pleine de trous répondit le garçon.
Si je te donnais un pot de peinture et un pinceau, pour que tu peignes cette clôture, les trous seront naturellement cachés, mais resteront-ils?
Oui ils resteront, mais seront cachés répondit le garçon.

Le père termina son exposé sur la note suivante.
Tu vois mon garçon, chaque fois que tu portes un commentaire envers ta soeur, chaque fois que tu la taquines sur ses goûts, ses préférences, ses notes, etc, c’est un clou que tu plantes dans sa clôture. Que ce clou soit petit insignifiant, moyen ou gros, il laissera un trou. Chaque trou que tu fais dans une planche, affaiblie cette dernière. Que tu la repeigne par la suite pour tenter de cacher ces trous, ils resteront.

(version Québec)