Humour, images et réflexions insolites



"La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri" - Chamfort


jeudi 27 décembre 2007

L'HISTOIRE DE LA TRAPPE À SOURIS

Une souris observait à travers la fente d'un mur, le fermier et sa femme, ouvrir un colis:

"Quelle serait donc la nourriture que ce colis cachait?" se demandait la souris et quel ne fut pas son choc de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris.


Elle se hâte donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement :

"Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!"

Le poulet gloussa et se gratta le dos et levant le cou, il répondit: "Monsieur Souris, je comprend que c'est un problème pour vous, mais cela n'a aucune conséquence pour moi, cela ne me dérange pas"

La Souris se tourna donc vers le cochon et lui dit : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!

Le cochon se montra sympathique mais répondit :" Je suis très peiné Monsieur Souris, mais je ne peux rien faire si ce n'est de penser à vous, alors soyez assuré de ma compassion."

La Souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!

Et la vache de répondre "Certes, Monsieur Souris, et j'en suis peiné pour vous, mais qu'y puis-je?"

C'est ainsi que Monsieur Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul la trappe à souris du fermier.

Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'une trappe à souris qui avait saisi sa proie.

La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé mais dans la noirceur, elle ne vit pas que la queue d'un serpent venéneux avait été happé par la trappe à souris.


Affolé, le serpent mordit la femme du fermier, qui s'empressa de la conduire à l'hôpital, mais hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre.

Et tout le monde sait qu'il faut soigner une forte fièvre avec une soupe au poulet et le fermier sortit donc sa machette pour apporter le principal ingrédient pour la soupe.

Mais la maladie de la femme du fermier empirait à ce point que tous les amis et les voisins vinrent veiller 24 heures sur 24 à son chevet. Et pour les nourrir, le fermier dut tuer le cochon.

Hélas la femme du fermier ne se remit pas et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dût abattre la vache pour servir assez de viande à tout ce monde.

Monsieur Souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur en ressentant une grande tristesse.

LA MORALE DE CETTE HISTOIRE?

Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous que lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en concernés, quoique les apparences puissent laisser penser.

Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie. Ayons l'oeil ouvert sur nos proches et faisons un effort pour s'encourager mutuellement..

souvenez-vous que chacun de nous constitue un fil important dans la toile d'une autre personne car nos vies sont tissées dans la toile des autres.

Une des meilleures valeurs à retenir dans la vie est un ami.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est tellement vrai.