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"La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri" - Chamfort


dimanche 25 janvier 2009

La crise fait du bien sauf aux pauvres



La crise c'est comme le Titanic.
http://www.europe1.fr/Radio/chroniques/chroniques/C-est-pas-pour-critiquer-Stephane-blakowski66/(gid)/196954

23/01/09 à 10h02
MOF : Un économiste australien a eu l’idée de comparer la crise économique au naufrage du Titanic. Eh bien, selon lui, quand on est tous sur le même bateau et que d’un coup il se met à couler, ce sont les américains qui ont le plus de chances de s’en sortir vivant. Et pourquoi ça, Stéphane Blakowski ?

S.B : Et bien le point de départ de son étude, c’est de comparer la crise à une catastrophe où chacun est prêt à tout pour sauver sa peau. La production de richesse diminue, donc certains vont se retrouver à l'eau. Exactement comme à bord du Titanic, où il y avait 2224 passagers mais seulement 1178 places à bord des chaloupes de survie. La première étape de son étude est rassurante puisqu’à bord du Titanic la règle des femmes et des enfants d’abord a été relativement bien respecté. Le taux de survie des femmes était de 57 % supérieur à celui des hommes, quant à celui des enfants il était de 30 % supérieur à l’ensemble des passagers. On peut donc espérer qu’en 2009, la société ait le réflexe de protéger les plus faibles des conséquences de la crise. Cela dit, ne nous faisons pas trop d’illusions sur la grandeur d’âme de l’homme civilisé. Au bout du compte, c'est comme dans la jungle, ce sont les plus puissants qui s’en tirent le mieux. Selon son étude, le taux de survie des passagers de première classe est de 40 % supérieur à celui des passagers de la classe la plus économique. Le plus surprenant, c'est que le taux de survie varie selon la nationalité des passagers. Ainsi, le taux de survie des américains est de 15 % supérieur à celui des Anglais. Selon le chercheur, les Anglais ont payé très cher leur sens de la politesse, tandis qu'en bon cow-boys, les Américains n’ont pas hésité à jouer des coudes pour grimper dans les chaloupes. Finalement, heureusement qu’Obama n’est pas 100 % américain. Ça nous permet d’espérer que pour sauver son économie, il aura quelque scrupules avant de marcher sur la tête des autres pays.

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